Passionné par les arts du mouvement, en particulier les arts martiaux depuis l’enfance, j’ai commencé à pratiquer le Karaté de style Goju Ryu à l’âge de 12 ans. Depuis cet instant, j’ai consacré une grande partie de mon temps libre à la pratique de cette discipline, en explorant d’autres styles pour améliorer mes connaissances. Au fil de mes déplacements pour parfaire ma compréhension des disciplines martiales, je suis tombé, par hasard, sur un praticien de shiatsu. Cette approche m’a immédiatement séduit, puisqu’il s’agit d’une discipline de thérapie manuelle qui comporte de nombreux points communs avec les arts martiaux. Le shiatsu se transmet dans un dojo, une salle dédiée à l’étude d’une discipline asiatique, le praticien doit en premier lieu apprendre à se connaître - mentalement et physiquement - afin de comprendre les personnes qui viendront le consulter, puis il améliorera sa compréhension de l’être humain et de ses souffrances par la rencontre et la communication.
Mon approche du shiatsu, bien que très respectueuse de la méthode, est sensiblement différente en cela que j’accorde une place importante aux exercices. En effet, mon parcours dans les disciplines martiales m’a montré que beaucoup de déséquilibres - qu’ils soient psychiques ou physiques - peuvent être considérablement améliorés par la pratique de mouvements simples et non contraignants, mais réguliers. Ma ligne est donc d’essayer de soutenir mes clients par la thérapie manuelle, diminuer leur tensions et stress tout en leur permettant de rééquilibrer leur corps et esprit, puis leur proposer des outils afin d’améliorer leur condition sur le moyen et long terme par l’apprentissage et la pratique de mouvements spécifiques aux disciplines asiatiques.
Le shiatsu se pratique sur des personnes vêtues, si possible de vêtements en fibre naturelle et confortables. Lors de la première séance, nous prendrons le temps de bien définir vos attentes et vos besoin durant l’anamnèse. Dans la méthode du shiatsu, cette étape se fait durant le Shin Dan (diagnostic oriental), qui consiste à observer la personne dans son attitude posturale, sa façon de se mouvoir, mais aussi son teint, les sons produits par son corps ou la façon de s’exprimer. Et évidemment, le Setsu Shin (diagnostic par le toucher).
Concrètement, cela signifie que si une personne arrive à mon cabinet avec des douleurs de dos, je vais observer sa façon de se mouvoir, analyser les limitations que son système locomoteur rencontre, mais aussi questionner sur les habitudes de vie et professionnelles, en gros son environnement psycho-social, afin de comprendre ce qui a pu mener au motif de la consultation. Puis la séance débutera par le diagnostic par le toucher pour sentir ce qui « bloque ». Seulement lors de la seconde séance - en cas de besoin et de consentement évidemment - nous mettrons en place des exercices personnalisés afin d’améliorer la condition sur le moyen à long terme.